Tout cela a commencé d'un constat alarmant :
1 enfant sur 4 en Belgique francophone vit
sous le seuil de pauvreté : VivaCité et la RTBF ont décidé de poursuivre
la mobilisation pour ces bébés qui grandissent dans un milieu précarisé
à travers une seconde édition de l'opération Viva for Life. Objectif :
soutenir les associations actives sur le terrain de la petite enfance et
de la pauvreté.
Ce sont les enfants qui sont le plus touchés :
environ 40 % des enfants bruxellois et 25 % des enfants wallons vivent
sous le seuil de pauvreté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 40.000
bébés (entre 0 et 3 ans) grandissent sous ce seuil, soit 1 bébé sur 4 !
Cette situation a bien évidemment
des répercussions notamment sur le bien-être, la santé et l’alimentation
des enfants. Parmi les enfants vivant sous le seuil de pauvreté, 9%
n’ont pas 3 repas par jour, 18,5% n’ont pas de vêtements neufs et 34,3%
n’ont pas un espace où jouer en sécurité. La pauvreté
intergénérationnelle a également des conséquences intellectuelles et
sociales en mettant en péril les perspectives d’avenir de ces enfants. À
l’école, ceux qui grandissent dans des familles défavorisées ont,
statistiquement, des performances scolaires nettement moins bonnes que
les autres. L’accueil de la petite enfance doit aussi s’adapter à cette
augmentation de la pauvreté infantile.
Les premières années de l’enfant (0-3 ans) sont capitales pour son avenir :
il est fondamental de lui donner des bases solides. Il est donc
important de lui garantir un développement psychologique et social
harmonieux, notamment en renforçant les associations actives sur le
terrain de la petite enfance et de la pauvreté (haltes garderies, lieux
de rencontre parents/enfants, aide en milieu ouvert…).
Cette année, c’est à travers le regard et le
vécu de femmes enceintes vivant sous le seuil de pauvreté que la RTBF
souhaite sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre autour de cette
cause. Des femmes qui partageront durant plusieurs semaines leurs joies,
leurs peines, leurs craintes… mais aussi leur espoir d’offrir un avenir
meilleur à leur bébé.
Cette année, c’est à travers le regard et le
vécu de femmes enceintes vivant sous le seuil de pauvreté que la RTBF
souhaite sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre autour de cette
cause
En Belgique francophone, environ 25% des enfants wallons et 40% des enfants bruxellois grandissent
dans une famille dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté. Ces
familles se débattent dans des difficultés financières qui entraînent
souvent une cascade d’autres problèmes, en matières de santé, de
logement, d’enseignement, d’emploi, de participation à la vie sociale…
Certaines familles sont plus exposées que d’autres au risque de
pauvreté, en particulier les familles monoparentales et les familles
issues de l’immigration.
En septembre 2013, une étude de l’Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS), cosignée par l’économiste Anne-Catherine Guio et Christine Mahy du Réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté, constatait que 424.000 enfants vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté en Belgique (soit avec moins de 1.000 euros par mois pour une personne seule et moins de 2.100 euros pour 2 adultes et 2 enfants). Ce qui représente une personne sur cinq en Wallonie et une sur trois à Bruxelles! Si on se focalise sur les enfants de 0 à 3 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce sont 40.000 bébés qui grandissent dans des familles qui vivent sous ce seuil, soit 1 bébé sur 4 !
Cette pauvreté intergénérationnelle a des conséquences intellectuelles et sociales en mettant en péril les perspectives d’avenir de ces enfants. A l’école, ceux qui grandissent dans des familles défavorisées ont, statistiquement, des performances scolaires nettement moins bonnes que les autres. "Il n’est pas rare aujourd’hui que les enfants les plus fragiles poussent pour la première fois la porte d’un milieu éducatif à l’entrée du fondamental" explique Bernard De Vos, Délégué général aux Droits de l’Enfant. "On peut parler de gâchis incommensurable puisqu’il est de notoriété publique que la découverte de l’enseignement, dans ces circonstances, se fait sans les aptitudes et les habitudes spécifiques acquises lorsque les enfants ont fréquenté un lieu d’accueil pour les tout-petits. Il est donc impératif, notamment pour éviter des conséquences désastreuses sur les carrières scolaires et donner des chances supplémentaires à leur émancipation, de multiplier et diversifier les lieux d’accueil ainsi que les places dans le maternel pour nos enfants."
Il est donc important d’agir tôt, et notamment dès la grossesse, en offrant un service d’accompagnement aux familles dans les relations précoces parents-enfants parce que la pauvreté peut menacer l’exercice de la parentalité. La grossesse, la naissance et la prime-enfance sont des moments fondamentaux pour construire un avenir.
En septembre 2013, une étude de l’Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS), cosignée par l’économiste Anne-Catherine Guio et Christine Mahy du Réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté, constatait que 424.000 enfants vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté en Belgique (soit avec moins de 1.000 euros par mois pour une personne seule et moins de 2.100 euros pour 2 adultes et 2 enfants). Ce qui représente une personne sur cinq en Wallonie et une sur trois à Bruxelles! Si on se focalise sur les enfants de 0 à 3 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce sont 40.000 bébés qui grandissent dans des familles qui vivent sous ce seuil, soit 1 bébé sur 4 !
Cette pauvreté intergénérationnelle a des conséquences intellectuelles et sociales en mettant en péril les perspectives d’avenir de ces enfants. A l’école, ceux qui grandissent dans des familles défavorisées ont, statistiquement, des performances scolaires nettement moins bonnes que les autres. "Il n’est pas rare aujourd’hui que les enfants les plus fragiles poussent pour la première fois la porte d’un milieu éducatif à l’entrée du fondamental" explique Bernard De Vos, Délégué général aux Droits de l’Enfant. "On peut parler de gâchis incommensurable puisqu’il est de notoriété publique que la découverte de l’enseignement, dans ces circonstances, se fait sans les aptitudes et les habitudes spécifiques acquises lorsque les enfants ont fréquenté un lieu d’accueil pour les tout-petits. Il est donc impératif, notamment pour éviter des conséquences désastreuses sur les carrières scolaires et donner des chances supplémentaires à leur émancipation, de multiplier et diversifier les lieux d’accueil ainsi que les places dans le maternel pour nos enfants."
Il est donc important d’agir tôt, et notamment dès la grossesse, en offrant un service d’accompagnement aux familles dans les relations précoces parents-enfants parce que la pauvreté peut menacer l’exercice de la parentalité. La grossesse, la naissance et la prime-enfance sont des moments fondamentaux pour construire un avenir.
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La pauvreté infantile en Belgique progresse, l'urgence reste - Tous droits réservés ©
Le Réseau Belge Francophone des Villes-Santé de l’OMS a pour objectif de soutenir et développer le Réseau Belge francophone des Villes-Santé, en référence aux objectifs de la "Santé pour tous au 21ème siècle" et des politiques locales élaborées par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce réseau apporte son soutien à Viva for Life dans le cadre d’un cofinancement.
De nombreux partenariats ont été établis avec les pouvoirs publics : la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région Wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale, la Communauté Germanophone et l’ONE.
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Comme en 2013, CAP48 organisera la récolte de
dons et garantira la bonne utilisation de l’argent récolté au sein du
"Fonds Viva for Life".
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