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mardi 29 mars 2016

On n'est pas des pigeons Spéciale Accessibilité du 21/03/2016






#onpdpRTBF -


http://bit.ly/PodcastNonOfficielVideos

On n'est pas des pigeons ! Est un magazine de consommation quotidien, diffusé sur la Une (RTBF) à 18:30 présenté par Sébastien Nollevaux.

Cette émission quotidienne (du lundi au vendredi) permet, autour d'une équipe de chroniqueurs, de décrypter les codes marketing pour que le consommateur puisse faire son choix sans se faire avoir.

Sébastien NOLLEVAUX , Anne-Laure MACQ , Caroline VEYT , Christophe BOURDON , Hubert MESTREZ , Benjamin MARÉCHAL , Carlo DE PASCALE


Au Sommaire de cette émission exceptionnelle :

Sourds et malentendants : se faire entendre par les médecins et les urgences médicales

Mais, comment font-ils lorsqu'ils doivent se rendre à un rendez-vous médical? Ou, pire, lorsqu'il y a une urgence médicale? Les personnes sourdes doivent souvent compter sur leurs proches mais ce n'est pas toujours possible. Nous avons testé les services d'accueil de deux grands hôpitaux et ça ne s'est pas particulièrement bien passé. Il y a aussi des solutions mais aussi, des manquements. Et pourtant, en France, dans le Nord-Pas-de-Calais, il y a un réseau qui fonctionne très bien, le "Réseau Sourds Santé". Il a été mis en place par un ... Belge.
Nous avons accompagné Caroline au CHU de Charleroi, à l'hôpital civil Marie Curie. Caroline est sourde. A l'accueil, la communication se fait par écrit. Arrivée au service d'ophtalmologie, elle demande un rendez-vous. Tout se passe bien, il y aura même un médiateur en langue des signes. Mais, pour décommander, au cas où, il faut téléphoner sur une ligne fixe. C'est impossible pour un personne sourde. Caroline insiste pour obtenir une adresse mail ou un numéro de gsm. Rien n'y fait, il faudra revenir sur place pour supprimer le rendez-vous. Caroline est choquée : "Je ne suis pas d'accord avec ça. On nous dit qu'il y a ici un médiateur en langue des signes donc je pense qu'il y a une certaine ouverture d'esprit. Mais ce n'est pas vraiment le cas.".
Nouveau coup de sonde mais à Liège cette fois. François et sa femme, tous les deux sourds, se rendent à l'accueil du Centre Hospitalier Régional de la Citadelle. Là aussi, on communique par écrit. François cherche à obtenir un rendez-vous en gastro-entérologie. A l'accueil de l'hôpital, on l'envoie directement aux urgences. Là-bas, à un autre guichet, l'incompréhension persiste. François demande un rendez-vous, il n'y pas urgence. Pourtant, il sera ausculté sur place. François s'en étonne : "Je voulais un rendez-vous pour lundi prochain. On m'a répondu que c'était impossible, que le rendez-vous était maintenant. Pourquoi ne pas avoir un guide pour les sourds parce que c'est difficile pour nous . Ce serait plus facile avec un guide. On ne serait pas obligé de chercher notre chemin. Ce serait mieux un guide pour être plus vite arrivé.
Relais Signes
Les personnes sourdes vivent dans un monde peu adapté à leurs besoins mais il existe aussi des solutions pour réduire les différences. Ainsi, ce service subsidié par l'Aviq, le "Service d'interprétation des sourds de Wallonie". Il permet aux personnes sourdes d'avoir recours à un(e) interprète en langue des signes en face à face pour une rendez-vous médical, par exemple. Le tarif pour une seule personne : 40 euros pour 40 heures d'interprétariat pour une année.
Il y a aussi le service "Relais signes". Récemment créé, il permet de mettre en contact, par téléphone, une personne sourde avec un(e) entendant(e). C'est une service gratuit qui fonctionne sur fonds privé.
Actuellement, environ 300 personnes sourdes font appel à ces services mais 1 demande sur 5 ne parvient pas à être honorée ... faute d'interprètes.
En France : Réseau Sourds et Santé
En France, ce ne sont pas des initiatives éparses qui voient le jour mais un réseau au niveau de départements. Le "Réseau Sourds et santé" est une structure multidisciplinaire mise en place dans le Nord - Pas-de-Calais. Le fondateur de ce réseau est .... Belge. Ce réseau permet aux patients sourds de s'adresser à des médecins, assistants sociaux et psychologues qui "signent".
Ces rendez-vous sont organisés à Valenciennes, Arras, Dunkerque et Lille. C'est l'équipe médicale qui effectue une tournante. Le docteur Benoît Drion est Belge. Il a essayé de mettre en place un réseau du même genre en Belgique. Ca n'a pas fonctionné. Pourquoi? Pour deux raisons essentiellement. La première : le manque de coordination entre les associations régionales pour personnes sourdes entre Liège, Charleroi et Bruxelles par exemple mais il n'y pas que ça : "Ce qui est complexe en Belgique, c'est le morcellement des compétences entre toute une série de ministères régionaux, communautaires, nationaux etc... qui fait qu'il est compliqué d'obtenir des financements qui permettent de faire tout ce qu'on fait ici".
Urgences : SMS ?
Par ailleurs, que se passe-t-il lors d'une urgence médicale si la personne sourde est isolée? Quelle est la solution étant donné qu'elle ne peut pas communiquer directement par mail ou par sms avec les services d'urgence. Elle ne peut pas? Pas vraiment, il y a des solutions très récentes. Trois, en fait.
Première solution : l'application (uniquement disponible sur Iphone) qui s'appelle "I-Help!". Développée par l'asbl "Auris Viva", elle permet  - en ayant préalablement encodé toutes ses coordonnées - d'envoyer un message SMS aux services de secours. Vous êtes même localisé par une système de géolocalisation mais, il faut préalablement avoir encodé un numéro secret, réservé aux personnes sourdes.
Deuxième solution : en fait, il s'agit plutôt d'un projet pilote, toujours en cours, réalisé par le Service Public Fédéral Intérieur avec le concours de la Fédération francophone des sourds de Belgique. Mais, là aussi, le numéro d'appel doit rester secret et uniquement accessible aux personnes sourdes... Voilà qui n'enchante gère la Fédération. Valérie Neyens, sa coordinatrice critique cette façon de faire : "C'est ridicule. Nous, on souhaite avoir des services identiques pour tout le monde. On aimerait bien tendre vers une société qui soit inclusive et non pas "adaptée", faire des choses spéciales pour des personnes qui ont un handicap. On souhaiterait avoir un pied d'égalité avec tout le monde.".
Troisième solution : ce projet pilote semble actuellement se transformer en une application, l'application 112 qui devrait sortir dans les prochains mois. Elle est pour l'instant dans une phase de test opérationnel qui s'adresse à un public restreint. A terme, cette application devrait être mise à disposition de tous les citoyens. Elle permettra d'être géolocalisé. Une session de "chat" pourra d’ailleurs être activée par le central d’appel s'il est avertit, par un encodage préalable, que la personne est sourde ou malentendante.
Il ne sera pas possible de communiquer avec la langue des signes mais, il n'y aura pas de numéro secret.
 
 

Aveugles et malvoyants peuvent-ils faire confiance au monde de la consommation ? 

 C'est le comble de la lâcheté : s'en prendre à un aveugle qui ne peut que difficilement se défendre. Pourtant ce genre d'agressions serait plus fréquent que la moyenne. Pour cause, les agresseurs savent qu'ils ne seront pas reconnus par leur victime.

En un mois, Mariana s'est fait agressée deux fois en rue. Elle a déjà été également victime d'un délit auquel les aveugles et malvoyants doivent faire face : une escroquerie lors de ses achats en liquide. "J'évite de payer avec des billets. J'ai payé avec de la monnaie une fois et je n'ai pas reçu un bon rendu, donc, toujours, je paye avec ma carte." Comme il n'est pas toujours possible de payer avec une carte, Mariana suit une formation à la Ligue Braille pour reconnaitre les pièces et les billets.
Lydia est également malvoyante. Pour elle, pouvoir reconnaitre l'argent au toucher, ne suffit pas. "Ça met trop de temps, donc oui, on doit faire confiance, bien sûr!" explique-t-elle. Nous nous sommes alors posés la question : pouvons-nous faire une confiance aveugle aux commerçants? A dix reprises, nous avons testé leur honnêteté. Nous nous sommes glissés dans la peau d'un non-voyant. A chaque fois, nous avons payé nos achats avec des coupures de 100 euros. La monnaie rendue a-t-elle été correcte à chaque fois? Voici notre compte-rendu!
Dans la peau d'un aveugle
Nous commençons l'expérience dans un quartier touristique de Bruxelles. Après avoir choisi un petit souvenir, nous donnons le billet. Le commerçant glisse le rendu directement dans le portefeuille. A la sortie, nous vérifions la monnaie rendue : le compte est juste.
Nous irons, ensuite, acheter un sandwich, pour, après, nous rendre dans un quartier huppé. Là, on se bousculera même pour nous venir en aide !
Dans un magasin de thés, la commerçante prend la peine de nous faire sentir les différentes saveurs. Pour terminer, nous nous arrêtons dans un quartier qui souffre parfois d'une mauvaise réputation. La monnaie rendue sera toujours correcte. Mais, le plus étonnant sera la dernière épicerie dans laquelle nous irons. Le commerçant nous donnera gratuitement la bouteille d'eau pétillante.
Finalement, aucun commerçant ne nous aura trompé. Mais il ne faut pas se leurrer. Dans l'esprit des aveugles et des malvoyants, la réalité est moins rose. Ils doivent vivre malgré tout avec une peur difficilement surmontable : la crainte de se faire arnaquer.
Selon la porte-parole de la ligue braille, Rebecca Lévêque, les malvoyants et les aveugles rencontrent au quotidien des difficultés dans le monde de la consommation. Par exemple, faire ses courses dans un grand supermarché inconnu peut vite devenir très compliqué parce que la personne aveugle ou malvoyante se retrouve face à un manque de repère et de nombreux chariots dans le chemin. Pour les malvoyants, les prix affichés sont trop petits. Lorsqu’ils vont au restaurant, les cartes sont rarement adaptées pour le malvoyant ou l'aveugle.
Pour ces personnes, il existe différentes aides comme les chiens guides ou les nouvelles technologies. La Ligue Braille développe également de nombreuses aides pour écrire, communiquer, se former, se soigner, s'habiller, cuisiner, se déplacer ou encore adapter son habitat.

 

Quelles sont les droits et aides des personnes à mobilité réduite ? 

Les personnes a mobilité réduite ont des préoccupations de la vie de tous les jours : allocations, aides au logement, etc. Et, ce n'est pas simple parce qu'il y a trois niveaux de pouvoir : fédéral, communautaire et régional. Faisons le point sur les droits des personnes à mobilité réduite.
Parmi les aides accordées, on retrouve les allocations (revenus, intégration, etc.) mais aussi les mesures fiscales et sociales (stationnement, transports, etc.). Pour les allocations, il en existe trois types différents : ARR, AI et AAPA. Elles sont payées par la Direction Générale des personnes handicapées. Les deux premières sont prises en compte par le fédéral. L'AAPA est aux mains de la Région Wallonne. Jusqu'à 21 ans, le jeune handicapé dispose également d'allocations familiales supplémentaires. C'est un régime un peu particulier. C'est un régime d'assistance puisqu'on tient compte des revenus de la personne. En effet, il y a une enquête sur les moyens d'existence de la personne à mobilité réduite.
Mais avant de pouvoir bénéficier d'allocations, il faut faire une demande de reconnaissance d'un handicap. Pour cela, il faut se rendre à la commune.
Quelques sites importants :

 

 

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Merci à Hydrosfr pour ce nouveau Logo ^^